mardi 23 novembre 2010

1997

Comme vous le savez, fin 96, Albus Dumbledore fut assassiné par Severus Rogue. En 1997, nous avions donc mis en place l’évacuation d’Harry, de façon à ce que la Trace ne détecte pas ses mouvements. Nous étions en place, dans les airs, George sous les traits de l’Elu grâce au Polynectar, sur le balai de mon parrain Remus. Pour ma part je faisais des cercles autours d’eux avec mon balai. Quand soudain, un Mangemort, nous avait attaqués. Son capuchon tomba. Rogue. Un Sectusempra toucha George en plein dans la tempe. Je faillis tomber de mon balai en évitant qu’il ne tombe du balai de Remus.

« GEORGE! ONCLE REMUS IL EST BLESSE!
_ On arrive!!! On arrive!!! »

En effet, nous avions attrapé le Portoloin en hâte puis nous avions atterrît dans le jardin du Terriers. Je le portais à bout de bras, avec l’aide de Remus. J’étais complètement en sanglot. Je ne voyais rien, ma vue était troublée par les larmes.

« Molly! Molly je suis désolé! Molly s’il te plaît à l’aide! Je criais, tellement sous le choc quand Harry vint nous aider à transporter le corps inconscient de George dans le salon.
_ Ma chéri calme toi, tentait Mrs Weasley, il est en vie c’est tout ce qui compte, je vais arranger ça ne t’inquiète pas. »

De mon côté, pour me calmer et faire autre chose que caresser les cheveux de mon pauvre George, j’allumais un chaudron et préparait une potion Wiggenweld, pour qu’il reprenne des forces. Lorsque Fred passa la porte, je me jetais sur lui. Il était sain et sauf. Puis George reprit ses esprits.

« Comment tu te sens Georgie? Demandais Mrs Weasley.
_ Comme un saint… Murmurait-il.
_ Qu’est c’que tu as dis? Nous demandions en chœur Fred et moi.
_ Comme un saint, j’ai une oreillole, une oreillole vous avez saisit?
_ Consternant, répliqua Fred alors que je riais enfin, absolument consternant, un vaste horizon de blagues liées aux oreilles s’ouvrait à toi et tu ne trouves rien de mieux qu’une oreillole?
_ Faut le comprendre, il n’a pas les oreilles en face des trous, je rajoutais d’un sourire malicieux avant de poser un baiser sur le front de George, tu nous as fait peur, pendant quelques minutes, j’ai cru que tu étais mort. »

Par la suite, alors que nous discutions ensemble, Bill revint en trombe dans la maison et nous annonça que Fol’œil était mort.

Par la suite, vint le mariage de Bill et Fleur. J’arrivais derrière Harry – sous les traits d’un pseudo cousin Weasley – de Ron et des jumeaux quand je les entendis parler sur les invités.

« Tiens, voilà les cousines Vélanes qui arrivent!
_ Pas si vite l’oreille-coupée! Répliqua Fred. »

Il tourna George vers moi avant de partir vers ces dites cousines Vélanes. Je portais une robe fluide qui s’arrêtait à mi-cuisses, d’une jolie couleur orangée pâle, avec une bande de tissus orange vif au milieu ce qui donnait un joli contraste. Mes cheveux étaient montés en une queue de cheval révolutionnaire. George sourit dans son costume sobre de couleur marron/orange puis il me prit par la taille avant d’ajouter:

« Ok j’ai trouvé mieux qu’une Vélane. »

Nous avions bu, mangés, festoyés, mais les Mangemorts étaient venus gâcher la soirée. Une dizaine, dont Dolohov, arrivèrent en quête de Harry. J’avais essayé de m’élancer à la poursuite de Dolohov avant que Fred ne m’attrape le poignet et que l’ont ne transplane tout les trois hors du Terrier. Nous étions arrivés à la boutique. Je lâchais la main de Fred avant de monter à l’étage en hâte, enfilant un jean en un quart de seconde, prête en cas de vadrouille. Nous avions préparés des affaires en hâte – ou cas ou – puis nous faisions un récapitulatif des évènements.

« Ca craint…  Avouait inutilement George. Je me tournais vers Fred et lui adressais un regard de reproche.
_ Pourquoi tu n’as pas attendu que je lui règle son compte?!
_ Excuse moi je voulais juste qu’on reste tout les trois en vie.
_ Stella, tentait George, c’est idiot, il y avait tellement de remue-ménage… Il valait mieux partir.
_ Et vos parents?! Et Ginny, et Ron et vos autres frères?! Et ma mère, Remus et Mia hein? Ca ne compte pas?
_ Remus t’as dis de ne pas te préoccuper d’eux, on doit juste se protéger nous même. »

George tenta de me prendre dans ses bras mais je me dégageai d’un mouvement sec avant de celer nos bagages. Nous avions prit la fuite en quête d’une quelconque révolution possible.


Je m’étais retrouvée, au cours de l’hiver, seule dans une maison délabrée. J’avais le manteau en cuir de mon père. J’avais fait apparaître un Patronus, celui qui représentait mon père d’ailleurs. Le même long manteau en cuir, les cheveux emmêlés et ondulés. Les yeux bleutés/blancs du Patronus me fixaient, pendant que je marchais de long en large sur le parquet craquant de la maison. Soudain, j’entendis un crac sonore, puis Remus fit son entrée. Je me ruai sur lui, mon Patronus nous regardant, inexpressif, comme d’habitude, puis je le serrais contre moi. J’adorais son odeur, la même que mon père. Masculine, suave et réconfortante. Il me caressa les cheveux avant de m’embrasser sur le front.

« Comment vous allez?
_ On s’est caché dans un appartement de squatteurs moldus. Dolohov nous a trouvé chez la grand-mère de Lee.
_ Et comment tu te sens…
_ A ton avis…
_ Je sais… Dit-il en serrant étroitement ma main.
_ Mais comment vas-tu toi? Tonks, et le bébé?
_ Tonks va bien, et ton neveu aussi mais sinon…
_ Et toi Remus… Réponds-moi… »

Remus m’adressa un regard triste, je ne l’avais jamais vu aussi triste. Remus est mon « oncle ». Enfin plutôt un parrain qu’un oncle. Mais j’ai toujours été habitué à l’appeler Oncle Remus. Il était ami avec mon père et ma mère, il avait soutenu ma mère lorsque papa avait disparu. En bref, il était le seul repère masculin dans ma vie.

« Je vais mal et tu le sais… A vrais dire je ne sais plus ou j’en suis… Et s’il ne m’aimait pas?! »

Remus s’asseilla sur une vieille chaise bancale, et se fourra la tête dans les mains. Je lui retira de force et le força à me regarder dans les yeux.

« Écoute-moi oncle Remus. Je sais comment tu es, car tu as toujours été comme un père pour moi. Ton fils va probablement avoir une part de loup garou en lui et alors? Il a une mère et un père extraordinaire, c’est tout ce qui compte. Tu ne te rends pas compte à quel point les gens t’aime! Tonks, ton fils, Harry, moi… Si Harry t’as envoyé promener la dernière fois – oui j’ai mes sources – il avait de bonne raison car il avait peur que tu n’ais pas le courage d’être père. Je t’aime Remus et ton enfant t’aimera encore plus fort! »

Il se leva et me serra fort contre lui. J’avais tout dis, tout ce que j’avais sur le cœur. Nous étions restés à nous échanger des conseils pour « survivre ». Puis je sortis après que Remus est transplané et je respirai l’air de lisière de la forêt. L’air était pure, ce qui était assez ironique vu la situation. Mais j’ignorais encore que certains évènements allait s’enchaîner à une vitesse folle d’ici quelques semaines.

Aucun commentaire: