jeudi 25 novembre 2010

1994

Avec Fred et George, j’avais la gentille manie de rire, vingt quatre heures sur vingt quatre, de faire les quatre cents coups. Pourtant j’avais de meilleures notes que mes deux amis. Alors qu’ils s’étaient fait sermonné pendant les grandes vacances par Mrs Weasley à cause de leurs notes, je m’en tirais de mon côté avec un nombre important de BUSE, proche de la perfection – oui mes chevilles se portent bien – en aillant lamentablement ratée la Métamorphose. Cependant nos mères s’étaient mise d’accord sur un point : Nous traquer, et cela jusqu’aux fin fond de nos chaussettes, en quête de toute forme de farce et attrape possible. En effet, depuis quelques années, nous nous étions intéressé à l’éventualité d’ouvrir une fois nos études terminées, un magasin du type Zonko, mais en mieux. Nous avions pariés avec Ludo Verpey, lors de la coupe du monde de Quidditch, la totalité de nos économies sur la victoire de l’Irlande, avec Krum comme attrapeur. Enfin bref, après nous être fait avoir comme des débutants par cet escroc de Verpey, ma mère m’avait sermonnée comme jamais.

Mais en parlant de quatre cents coups, c’est lors de cette année de 1994 qu’avait lieu le tournoi des Trois Sorciers. Malheureusement, la compétition était fermée aux sorciers de moins de dix-sept ans, soit la majorité chez nous autres « non Moldu ». Sur cette interdiction, je m’étais emparée de la salle de potions sur autorisation permanente du professeur Rogue, puis, la veille de la sélection des champions, j’avais préparé vite fait bien fait une potion de vieillissement. Sous ma complicité et celle de Lee Jordan, un autre membre de nôtre petite bande de fauteurs de troubles,  nous avions donc assistez au plus beau spectacle auquel nous pouvions assister. Fred et George avait ingérés la potion, ils avaient franchit la limite d’âge, et  jusque là, Lee et moi y croyons presque.

« Stella… Stella s’il te plaît…
_ Hein?
_ J’aimerais que tu évites de m’estropier le bras.
_ Désolé Lee, je m’excusais platement, c’est juste que je m’inquiète c’est tout.
_ T’inquiètes pas va! Ce serait drôle si l’un d’eux serait choisi comme champion de Poudlard!
_ Hilarant… »

Je lançais un regard inquiet à George qui se tournait vers moi en m’adressant un clin d’œil. L’instant d’après, une fois leurs noms déposés dans la Coupe de Feu, voilà que nos jumeaux étaient propulsés à quelques mètres de la Coupe, une barbe aussi belle que celle de Dumbledore leur poussant dans la seconde. Un fou rire retentit dans la Grande Salle, et mon anxiété s’était dissipée. Nous n’avions pu qu’à nous préoccuper d’ouvrir les paris sur les champions élus par la Coupe, ce qui serait nettement plus divertissant que ce ronger les sangs en craignant que l’un d’entre eux ne meurt.

Un autre évènement qui marqua mon existence, et cela durant ma sixième année, c’était le bal de Noël, le Yull Bal. C’est là que ma vie sentimentale prit véritablement un sens. George et moi étions dans les cachots, pendant que Lee et Fred étaient à Pré-au-Lard, à faire le plein chez Zonko. J’étais en pleine préparation d’un filtre de Mort-Vivante. Je me cachais les mains comme une enfant après avoir jetée une feuille dans la mixture et je demandai à mon ami:

« Alors?
_ Elle flotte gaiement à la surface!
_ Oh non! »

Je me découvrais les yeux et voyais des cendres s’écouler en fond du chaudron. Jetant un regard de « reproche » à George, je souris avant de commencer à prendre des notes. J’entendais mon Weasley se tortiller sur son tabouret, se lever, tripoter les bibelots dans la salle – en cassant en passant un vase à nôtre ami Rogue – réparer les dégâts, marcher de long en large dans la salle de potions, comme un rat en cage. Je posais ma plume avec patience et le regardais gesticuler.

« Par le caleçon de Merlin George! Qu’est c’que t’as à t’agiter?!
_ Mais j’avais un truc à te dire, mais pas moyen de réussir à le formuler correctement.
_ Essaye toujours, ou grogne un truc en troll peu importe, mais arrête de t’agiter comme Quizz tu m’énerves.
_ Hilarant. Tu fais quoi pour le bal?
_ Bah je croyais qu’on… Balbutiais-je, pensant mettre mis d’accord avec lui… Y allait ensemble? Non?
_ Ah euh… Bah oui oui très bien! Non je croyais que tu y allais avec quelqu’un d’autre c’est pour ça…
_ George… »

Je lui adressais un sourire, celui-qui-veut-tout-dire. En effet, nous étions très proches. Bien sûr, j’étais proche de Fred, mais plutôt comme un grand frère, puis ce que nous nous taquinions sans cesse. Mais George m’avait toujours plu, comme un ami voir plus. Donc c’était fait. J’étais excitée à l’idée que ma seule amie « fille », Angelina, aille au bal avec Fred. Il ne nous restait plus qu’à attendre. Justement, la veille, alors que je m’inquiétais car ma robe de soirée n’était pas encore arrivée, je jouais dans la neige avec Fred, George et Lee, quand ma petite sœur Mia, qui était en première année, m’apportât un colis. Complice que nous étions Mia et moi, nous étions allées l’ouvrir dans mon dortoir. Le soir, en rejoignant les jumeaux dans la salle commune, Fred et George me regardait arriver, accompagnée d’Angelina, bouche bée. Angelina portait une robe fluide, dorée. Je m’étais attaquée à sa magnifique chevelure Africaine en l’ornant d’or, de petits fils d’or qui s’écoulaient sur la cascade de ses cheveux noirs. Quand à moi, je portais un corset noir, orné d’arabesque d’argent, ainsi qu’une petite jupe en tulle, bouffante, d’un bleu électrique assez provocant. Mes jambes étaient couvertes d’un collant noir et de chaussures accordées au tutu. Mes cheveux étaient coiffés de façon assez anarchique, formant des espèces de dread-locks pointues – ne pouvant détrôner celles de Lee – et les yeux soulignés de khôl. Je passais un bras sous celui de George, qui était habillé d’une robe de sorcier bien sympathique, d’un marron/noir très élégant.

« Ah ouais quand même » m’avait glissé George au creux de l’oreille.

Nous avions passé une excellente soirée, dansés comme des échappés d’asiles, lors des meilleurs chansons des Bizar’Sisters. Enfin, il était plus de minuit lorsque George et moi étions revenus à la Salle Commune. Je portais mes chaussures, qui m’avaient endolori les talons, à la main, et ma jauge de bonne humeur était à son maximum. Sans prévenir, le rouquin passa une main au creux de mon dos, une autre autour de mon cou, et voilà que nous nous embrassions. Une main sur son buste, mon esprit vagabondait avec joie dans ma tête. Nous nous cherchions depuis longtemps, et même en étant une adolescente, je sentais que cela devait arriver, et ça depuis quelques années déjà. En tout cas c’est ainsi que nôtre histoire personnel avait démarrée.

1 commentaire:

Ichigo Panda a dit…

Super!Génial!
J'aaaaime.Et en effet,Stella est très cool!!!! =D