samedi 27 novembre 2010

1978 - 1987

L’histoire de Stella Galactica? Et bien je n’ai pas plus de mérite que les autres sorciers qui vous ont été contés dans cette Saga. Néanmoins, si mon cas vous intéresse, je serais ravie de vous raconter mon histoire. Une histoire drôle, parfois, mais un peu triste aussi. J’espère vous faire rire ; pas trop pleurer par contre (en aucune façon je voudrais que mes lecteurs fondent en larmes). Sur ceux, je vous souhaite une excellente lecture. 

Tout d’abord, il est préférable de commencer par le commencement. Je m’appelle Stella Galactica et je suis née le premier jour du mois de Février 1978, à Loutry St Chaspoule. Enfant d’une union sympathique entre Samuel et Miranda Galactica. J’ai cinq ans d’écart avec ma petite sœur Mia. C’est d’autant plus désolant de constater que ma petite sœur n’a pas connu nôtre père avant ses quatorze ans. Effectivement, le 15 Septembre 1987, mon père, Samuel Galactica, astronome de métier, à été enlevé par le peu de Mangemorts qu’il restait suite à la chute de Lord Voldemort. Je m’en souviendrais toute ma vie. Ma petite sœur, Mia, était dans son coin en train de jouer avec ses petits bonhommes, pendant que ma mère préparait le dîner. Mon père était dans son laboratoire, accoutré de toute sa panoplie du « parfait chimiste » : les gants en peau de dragon, le tablier, les lunettes surdimensionnées et tout ce qui s’en suit. Il était armé d’une grande paire de pinces qui agrippaient un morceau de météorite venue de je-ne-sais-quelle-planète. Il s’apprêtait à les plonger dans un chaudron bouillonnant lorsque, du haut de mes 1m35, je déboulais comme une furie dans le laboratoire du Repère, mes chaussures à la main. Nous avions pour habitude d’aller en promenade dans le village avant de passer à table. Mon père était et reste un sorcier qui parle peu. Pendant qu’il rangeait son laboratoire, je l’observais plus attentivement. C’était un sorcier ni grand ni petit, ni gros ni mince. Banalement banal. Ses cheveux étaient noirs, tout comme les miens, mais bouclés et emmêlés, assorties à une barbe de trois jours d’un noir de jais. Une fois mes chaussures misent, nous étions sortit, dans un silence étrange. D’habitude, papa me prenait sur ses épaules ou faisait voleter un tas d’objets pour m’amuser, mais ce jour-là, il était resté stoïque, crispé sur sa baguette. Nous étions passés devant une maison près de nôtre Repère, une maison que j’ai toujours appréciée, car elle était construite bizarrement, toute en hauteur et de travers. Nous l’avions dépassé depuis quelques mètres quand soudain, l’ambiance devint plus sinistre. Etrangement sinistre. Il n’y avait plus beaucoup de lumière, seul l’éclat de la Lune se reflétait contre la chaine de la montre à gousset de mon père. Papa se stoppa net et m’arrêtât d’une main. La végétation était en deuil ; subitement, l’herbe fraîche semblait givrer. … Le froid. Papa avait comprit ce qui ce passait, apparemment, mais mon esprit d’enfant était en alerte, tout simplement parce que cette situation était extrême, étrange et effrayante.

« Papa… Qu’est ce qu’il y a?
_ Stella, murmura-t-il en s’agenouillant à ma taille en me caressant les cheveux, il va falloir que tu m’écoutes ma grande… Tu vas retourner à la maison tout de suite. Tu m’entends? Tu te souviens du chemin, la maison est juste après le Terrier. Tu vas chercher maman et tu lui dis de prévenir Mr Fudge. D’accord?
_ Mr … Fudge? Oui mais…
_ Va-y chéris, va-y, et dépêche toi. Je t’aime, toi, ta mère et ta petite sœur, je vous aime toutes. »

Il m’embrassa sur le front, la joue, et se releva. Alors je lui obéis… A moitié. J’avais courut jusqu’à un arbre contre lequel je m’étais cachée. J’observais alors mon père, faire apparaître un Patronus. Une Lune, tournait autour d’elle-même et de mon père, dégageant un halo laiteux et protecteur autour de ce dernier. Puis elle s’évapora. Des silhouettes encapuchonnées encerclaient mon père. Elles ne paraissaient pas humaines. Je plissai les yeux et aperçut alors, quelques hommes en noirs se joindre aux spectres noirs. Il y eu quelques paroles, un bang sonore, une lumière vive, puis plus rien. Les larmes aux yeux, je courrais jusqu’à chez moi, mais la douleur était trop vive, une douleur qui n’était pas physique, une douleur du cœur. Mon esprit d’enfant semblait comprendre que mon père, mon père si brave, si brillant, mon père, Samuel Galactica, avait été enlevé. Alors j’avais cessée de courir. Je m’étais assise devant l’entré de la maison que j’aimais tant, le Terrier. J’étais restée des heures jusqu’à ce qu’une femme dodue, rousse, armée d’un sourire bienveillant, me trouve à l’entrée de chez elle. Elle appela son mari qui me reconnaissait. « La fille de Samuel? Je vais la ramener au Repère. » Voilà les paroles aussi innocentes que malheureuses qu’avait prononcé le mari. Il me ramena chez moi, je parti me coucher et cela s’arrêtât là. Ce n’est que quelques semaines plus tard que ma mère m’expliqua ce qui c’était passé. Un Mangemort nommé Antonin Dolohov, avait été enfermé à Azkaban lorsque le Seigneur des Ténèbres venait de perdre ses pouvoirs. Arrêté et envoyé à Azkaban grâce à mon père, le Mangemort souhaitait se venger. C’était donc lui, qui, avec la complicité de quelques Détraqueurs, avait prémédité l’enlèvement de mon père. J’avais neuf ans, et c’est le seul jour  en neuf ans que je n’avais pas rit.

1 commentaire:

Ichigo Panda a dit…

Kyaaaaah.J'aime,j'aime,j'aime!J'AAAIME.
OUi,ok,j'me calme^^